Longines World's Best Jockey
Les champions des champs de course mis à l’honneur
Depuis 2014, la contribution des jockeys au « sport des rois » est enfin reconnue, grâce à une initiative conjointe de Longines et de la FIAH*.
Basé sur un classement mondial qui enregistre leurs points tout au long de l’année, le Longines World’s Best Jockey est attribué au meilleur de ces athlètes. Le principe ?
Les critères d’évaluation reposent sur les résultats obtenus lors des 100 courses internationales de Groupe 1 les plus cotées, selon une liste établie annuellement par les mêmes handicapeurs que pour les Longines World’s Best Racehorse Rankings.
Lanfranco Dettori – dit « Frankie » –, cet incroyable jockey qui possède sa propre statue sur l’hippodrome Royal d’Ascot.
Une très belle reconnaissance
En recevant son titre, le meilleur jockey du monde se voit offrir un garde-temps Longines ainsi qu’une réplique du vase du Longines World’s Best Jockey. Il s’agit d’une pièce en cristal créée par Allison Hawkes, qui s’inspire du bassin d’Apollon situé dans les jardins du Château de Versailles. Orné d’une horde de chevaux sauvages, le nom du jockey distingué y est gravé.
Dettori’s jump
En 2015, Hong Kong a à nouveau accueilli cette cérémonie, comme lors de sa première édition, au cours du gala des Longines Hong Kong International Races, et c’est un jockey au palmarès impressionnant qui a été honoré pour son année riche de réussites exceptionnelles. Né en Italie et basé au Royaume-Uni, il a de fait remporté cinq des 100 meilleures courses de Groupe 1 au monde, dont quatre avec Golden Horn, un cheval classé en deuxième position du classement Longines World’s Best Racehorse 2015.
Connu pour sa monte très inspirée, ce crack-jockey l’est aussi pour son fameux « saut de l’ange » : en effet, Lanfranco Dettori – dit « Frankie » – a pour coutume, après une victoire, de bondir littéralement en descendant de sa monture. Une tradition qui est comme une signature de sa joie : pareil à un voltigeur, il s’élance hors de sa selle à la verticale, les bras s’étendant comme des ailes vers le ciel, avant de se se réceptionner sur le sol, pieds joints, large sourire aux lèvres... Et de se précipiter vers les propriétaires de sa monture, dans une franche accolade de congratulation.
La rage de vaincre
S’il appose, par cette figure toute personnelle, sa griffe sur ses exploits, Frankie Dettori est à la tête d’un palmarès qui donne le tournis. Ce qui ne l’empêche pas d’être aussi très apprécié pour sa joie de vivre, sa correction en piste et son côté chic type distingué, souriant et enjoué, à l’image des charmes de son Italie natale. Mais ce qui frappe aussi dans ce personnage hors du commun, c’est son style souple, couplé à une détermination tenace, à une approche rusée et à une force de caractère marquée. En somme, tous les ingrédients sont réunis chez lui pour en faire cet incroyable jockey qui possède sa propre statue sur l’hippodrome royal d’Ascot. Un honneur lié à une date, le 28 septembre 1996 : ce jour-là, il remporta rien moins que les 7 épreuves de la réunion, du jamais vu !
Une empreinte dans les courses de plat
Unique en son genre, Frankie Dettori continue, à 45 ans, de marquer de son empreinte l’histoire des courses de plat sur les cinq continents. Son père, Gianfranco Dettori, fut lui-même crack-jockey en Italie dans les années 70. Il a donc baigné dans cette mouvance. Ayant quitté son pays natal très jeune pour aller apprendre le métier de jockey chez Luca Cumani à Newmarket dans le Suffolk – une ville du Royaume-Uni réputée pour son ancrage dans l’univers des courses hippiques –, il a obtenu en 1990 un contrat de première monte au sein de l’écurie Godolphin, ce qui a donné naissance à une longue association et à d’innombrables succès. Indépendant depuis 2012, le champion transalpin à l’insatiable énergie – miraculeusement rescapé d’un terrible accident d’avion –, marié et père de cinq enfants, n’a jamais cessé de croquer la vie et ses victoires sont comme un ressort qui le fait bondir à chaque succès vers le ciel. Avec plus de 200 Groupes 1 à son actif sur les cinq continents, il n’a cessé d’en faire, des « Dettori’s jump » !
* Fédération Internationale des autorités Hippiques
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