portrait Jane Richard
La cavalière suisse Jane Richard (1983°) a connu sa première victoire à l’âge de 15 ans. Elle était montée à cheval pour la première fois, deux ans auparavant. Jane représente l’élégance de Longines depuis 2003
Jane Richard

Jane Richard a commencé ses compétitions avec une victoire en 1998 lors du Swiss Final Trophy.

Depuis lors, elle est toujours restée parmi les 10 meilleures cavalières de sa catégorie. En 2011, elle n’a participé qu’à quelques compétitions de haut niveau puisque cette année là, elle a donné naissance à son fils. Et ce petit garçon a du sang belge dans les veines puisque son papa est le cavalier et marchand de chevaux Ignace Philips.
Originaire d’Evilard en Suisse, Jane a été élevée en français et en allemand. « J’ai appris l’anglais et comme j’habite désormais en Italie, je parle aussi l’italien. Et je comprends même le néerlandais, grâce à mon mari... »
Avec Ignace Philips, Jane dirige l’écurie La Madonnina à Vinovo où le couple abrite une cinquantaine de chevaux. « On a une piste de trot, de galop, deux manèges, une grande piste en herbe... La famille de mon mari – des éleveurs originaires de Ninove – et notamment sa sœur Caroline, nous aident beaucoup. La famille a un élevage a proximité, l’Allevamento Guldenboom.

Jane Richard

Que ce soit au niveau professionnel ou amateur, pour moi l’amitié, la complicité avec le cheval est ce qui compte le plus, peu importe donc le niveau des compétitions.

Jane Richard

Débuts tardifs

Personne ne montait dans la famille de Jane. « Mon père est chirurgien et ma mère, artiste-peintre. Maman fait partie de la famille Davidoff, célèbre pour ses cigares. J’ai toujours été inspirée par les chevaux. A 13 ans, mes parents m’ont offert un cheval de 12 ans, Flamenco. J’ai pris des cours d’équitation. Même si j’ai très vite fait de la compétition, le cheval est resté un hobby. J’ai aussi fait du tennis en compétition, du ski et du snowboard. En fait, j’ai toujours été ouverte à plusieurs disciplines sportives en continuant à faire du cheval. Après le secondaire, j’ai fait des études de Sport et Économie à l’Université de Berne. Puis j’ai eu d’autres chevaux. Mais mes parents ont gardé Flamenco jusqu’à sa mort à l’âge de 30 ans. »
Ouverte sur la vie et sur le monde, Jane Richard porte un même regard sur le monde du cheval et de la compétition.

« Que ce soit au niveau professionnel ou amateur, pour moi l’amitié, la complicité avec le cheval est ce qui compte le plus, peu importe donc le niveau des compétitions. Quel que soit ce niveau, on ne peut obtenir de bons résultats que si on est un avec son cheval. Entretenir une bonne relation avec lui est la base de tout. La relation sur le long terme peut d’ailleurs être très profonde. Un cheval est capable de reconnaître une voix, les mouvements et les réactions d’un cavalier. Et inversement. »

Travail et moral

Pour Jane, le travail est important mais il faut sentir jusqu’où on peut aller trop loin, à la fois pour le cavalier et pour le cheval. « Malgré les compétitions et les entraînements, je prends encore le temps d’aller simplement me balader avec mes chevaux. C’est très important pour leur moral. Il n’y a pas que le travail dans la vie. C’est pareil pour un cheval. Je fais attention aussi à ne jamais prendre systématiquement le même cheval pour les concours, même si l’un ou l’autre est en meilleure forme que celui que je choisis. Il faut donner ses chances à chaque cheval et donner de l’air de temps en temps à ceux qu’on sollicite le plus. Tout cela demande une gestion très élaborée. Aux écuries, il faut songer à la nourriture, au maréchal ferrant, au vétérinaire... Je monte actuellement six chevaux de compétition (1m45 à 1m60), mais je travaille aussi avec de jeunes chevaux dont on espère sortir quelque chose bientôt. Je travaille 8 heures par jour avec ces chevaux et je suis en route pour les concours du jeudi au dimanche.

Jane Richard

Comme ambassadrice de Longines, je partage avec cette marque qui me soutient, une passion pour l’élégance.

Jane Richard

Ce sont des sacrifices, mais c’est ma passion. J’ai une responsabilité vis-à-vis de mes chevaux, je dois faire en sorte qu’ils aiment autant que moi participer aux concours. Il est vraiment rare que je passe une journée sans cheval à mes côtés. Mais j’aime tous les animaux : les chiens, les chats, mon fils a des lapins, on a des poules et des coqs. Chaque animal a sa façon d’être. Mais si j’aime tellement le cheval, c’est à cause de son élégance et de son intelligence. »

Le soutien d’une passion

L’élégance est importante dans la vie quotidienne de Jane Richard. « Comme ambassadrice de Longines, je partage avec cette marque qui me soutient, une passion pour l’élégance. Ma mère aussi est très élégante.

Jane Richard

En tant que cavalière, je suis très reconnaissante envers mes chevaux et mon sponsor Longines. Sans eux, je ne pourrais pas faire ce que je fais et maintenir le niveau qui est le mien. J’ai personnellement beaucoup d’ambition, mais cette aide est indispensable... »

www.janerichard.com

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