Rompre avec les codes classiques des champs de courses traditionnels, voilà le parti pris qui a présidé à la rénovation de ce qui est devenu l’un des plus beaux hippodromes du monde. Sa réouverture, le 29 avril dernier, a donné lieu à une grande fête d’inauguration. Marquée par un programme de courses de haut niveau - dont le Prix Allez France Longines -, elle a signé un nouveau chapitre de l’histoire de ce lieu mythique.

Partenaire officiel

Ayant inauguré ParisLongchamp en tant que Partenaire Officiel, Longines en est également le Chronométreur Officiel. Juan-Carlos Capelli, Vice-Président de Longines et Directeur du Marketing International, nous a livré ses impressions sur place : « c’est l’un des plus beaux hippodromes qui existent au monde. Il fait partie du top 5, avec le Royal Ascot en Angleterre ou encore le Royal Randwick en Australie. Je le trouve extraordinaire ! Tout est fait pour que ce soit parfait et que le public puisse participer, jusqu’à cet "Open Stretch" au début de la ligne droite, qui ouvre vraiment la vue sur les courses. L’émotion est au rendez-vous, et c’est fabuleux ». Et d’ajouter : « Vous savez, c’est le seul sport où, le temps de la course, le cheval dans lequel vous croyez vous appartient, qui que vous soyez et quelle que soit la somme que vous avez éventuellement misée ». Quant à l’évolution de l’univers des courses, « aujourd’hui, quand vous venez à ParisLongchamp, c’est aussi en famille ou entre amis. Et vous voulez partager un moment qui soit non seulement empreint d’émotion, mais aussi festif. Un moment de qualité. Actuellement, les courses ne sont plus uniquement liées aux professionnels et aux parieurs : c’est un univers ouvert à tous - avec des afterworks, notamment, qui permettent de découvrir ce monde passionnant ». Juan-Carlos Capelli sourit : « il s’adresse à tous, avec élégance, comme nos montres : car il y a, en effet, une Longines pour chaque poignet ».

Un univers à partager

C’est l’architecte Dominique Perrault qui a été choisi par France Galop pour conduire ce titanesque projet de rénovation qui a duré plus de deux années. « Il s’agit d’un édifice ouvert à tous, conçu pour être aisément accessible, et également très compact au niveau de l’agencement de ses fonctions, celles-ci étant beaucoup plus proches les unes des autres qu’auparavant », nous explique-t-il. S’il devait résumer le projet ? Il est modulable, innovant et polyvalent. « Plus simple, plus aéré, plus épuré », ajoute-t-il. Et, élément essentiel, il s’agit d’un concept architectural qui ne met jamais le spectateur dans une situation où il n’a pas de vision sur l’extérieur. Un concept « d’étagères » transparentes, en somme, n’offrant ni devant ni derrière, et permettant de passer aisément de la vue plongeante sur les écuries à celle de la course elle-même.

Horizontalité marquée et couleur bronze

« C’est un lieu flexible que l’on habite », pointe l’architecte. L’idée est donc que ParisLongchamp puisse fonctionner non seulement lors des nombreuses courses inscrites à son tableau, mais aussi à d’autres moments, avec d’autres publics. « Cet hippodrome, qui peut accueillir, dans des conditions optimales, pas moins de 60.000 spectateurs sur le site, a été pensé pour être très modulable et pouvoir fonctionner par morceaux, par exemple pour un public plus restreint lors des journées de réunion ordinaire », poursuit Dominique Perrault. En même temps, le grand public et les professionnels y évoluent et s’y côtoient de manière parfaitement fluide et harmonieuse. Lors des courses, par exemple, le public se répartit sur les premier et deuxième niveaux de tribune, les professionnels et propriétaires sur le troisième, et les VIP sur le quatrième et dernier étage, qui comprend pas moins de 17 suites et 12 salons privatifs. Quant aux tonalités de jaune et de bronze doré dont se pare l’ensemble du bâti, « c’est un parti-pris pictural, dont la référence est le très prestigieux Qatar Prix de l’Arc de Triomphe qui a lieu en octobre, à une période où le Bois de Boulogne commence à revêtir ses couleurs d’automne. Ces tons se fondent dans le paysage », souligne Dominique Perrault.